L’absence du président de la République à la prière de l’Aïd el Fitr à la mosquée Malek Ibn Anas à Carthage, n’est pas passée inaperçue et a même laissé libre cours à toutes sortes d’interprétations.
Selon des sources bien informées, cette absence s’explique par une réelle menace d’un attentat préparé par Daech et visant les trois présidents, Beji Caïd Essebsi, Mohamed Ennaceur et Habib Essid.
La cérémonie devant avoir lieu, c’est le président de l’ARP qui a été désigné pour remplacer le chef de l’Etat qui a échangé les vœux de l’Aïd avec les fidèles, au terme de cette cérémonie religieuse, à laquelle ont assisté le ministre des Affaires religieuses, le Mufti de la République, le gouverneur de Tunis et le maire de Tunis « cheikh » de la ville.
Par contre un fait majeur ne trouve, jusqu’ici, aucune explication : l’absence des vœux du président de la République à son peuple en cette occasion sacrée et qui aurait apporté un brin de sérénité à ce peuple ballotté par une crise économique et sociale sans précédent.