Plusieurs informations ont récemment été relayées quant aux éventualités de débordement de l’eau de mer, voire, concernant la survenue de tsunamis dans la mer méditerranéenne. La Tunisie ne dérogerait pas au risque, selon ces mêmes informations. Toutefois, si certains experts ont crié halte à la catastrophe, nombreux spécialistes ont toutefois démenti ces nouvelles en les classant dans le rang des intox ! Les Tunisiens tiraillés entre les deux sons de cloche ne savent plus à quel se vouer et quelle version faut-il croire !
Y-a-t-il lieu de s’inquiéter ou pas ? Comment tirer le bon grain de l’ivraie dans cette histoire? La réponse serait plutôt tranchante si l’on se fie à l’intervention de Mehdi Belhaj, chargé de la gestion de l’Agence nationale pour la protection de la bande côtière. Et elle pencherait vers la véracité partielle des nouvelles.
Oui,mais non!
Intervenu ce matin du 13 août dans l’émission « Nharek Zin » sur les ondes de la Radio nationale, le responsable a d’emblée révélé que le ministère de l’Environnement accorde une attention particulière au thème de l’élévation du niveau de l’eau de mer. Il a précisé que le département environnemental travaille sérieusement dessus d’autant plus que de nombreuses zones de notre pays sont menacées d’être englouties par l’eau de mer. Et celles qui sont les plus sujettes à cette menace, sont Karkennah et Kalaat Landalous !
Pas pour demain
Ainsi si Belhaj n’évoque pas l’arrivée de Tsunami, il a toutefois confirmé ledit débordement de l’eau de mer. Cependant, cela ne risque pas d’arriver demain ni de façon subite ! En effet, l’intervenant a déclaré que la Tunisie devrait perdre 250 kilomètres carrés de terre d’ici 2050. Mais il surenchérit en notant qu’à l’orée de l’an 2100, c’est-à-dire dans environ dans environ 76 ans, si le niveau de la mer continue d’augmenter la Tunisie perdrait 1000 kilomètres carrés. L’intervenant s’est cependant montré rassurant en indiquant que le ministère travaille actuellement en coopération avec des experts étrangers sur le sujet pour élaborer des programmes préventifs à même de stopper la catastrophe.
A.C.