Des membres du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) , de la Fédération générale de l’information de l’UGTT, les employés et journalistes de la radio Shems Fm, de la SNIPE La Presse, de Dar Assabah et de Cactus Prod observent, à partir d’aujourd’hui 17 novembre, un sit-in ouvert devant le siège du gouvernement à la Kasbah.
Les sit-inners ont dénoncé la nonchalance totale du gouvernement quant aux revendications des employés de ces entreprises qui se limitent essentiellement au versement de leurs salaires.
Les participants à ce mouvement de contestation ont appelé le gouvernement à réagir immédiatement pour remédier à la détérioration constante de la situation financière de ces entreprises publiques ou confisquées.
Amira Mohamed, vice-présidente du SNJT a indiqué dans une déclaration à Réalités Online que « le gouvernement a fermé la porte à toute négociation. La plupart des entreprises médiatiques risquent de disparaître sans que le gouvernement réagisse. Malgré nos appels, il n’y a que des promesses sans lendemain ».
De son Côté, le Secrétaire général du syndicat général de l'information, Mohamed Saïdi ,a dénoncé la politique du gouvernement qui « en dépit des correspondances et des alertes quant à la gravité de la situation dans ces médias, refuse de réagir ». Mohamed Saïdi a souligné également que « le sit-in ne sera levé que si nos revendications sont satisfaites ».
De son côté, Sabra Trabelsi, journaliste à « Assahafa » (SNIPE La Presse), n’a pas manqué l’occasion pour exprimer sa frustration quant à la gestion du gouvernement du dossier des médias. « Le gouvernement fait la sourde oreille devant nos revendications. On est privé des nos droits matériels, de la couverture sociale ainsi que de nos droits moraux », poursuit Sabra Trabelsi.
(Vidéos Jalel Ferjani)