Des mouvements de protestation ont été observés samedi dernier par les propriétaires de taxis algériens dans la Wilaya d’El Oued. D’après le journal algérien Achourouk, qui cite son correspondant dans la région, les chauffeurs de taxis ont protesté contre la décision prise récemment par les autorités sécuritaires tunisiennes. En effet, les taxistes algériens se sont vus interdits de travailler sur le territoire tunisien sous prétexte qu’ils ne disposent pas de permis auprès des autorités algériennes.
D’après la même source, les patrouilles sécuritaires tunisiennes, dans les gouvernorat frontaliers, en particulier à Tozeur, près de la ville algérienne de Oued Souf, imposeraient des amendes allant jusqu’à cinquante mille dinars algériens (1035 dinars tunisiens, cours officel) à tous les chauffeurs de taxis algériens arrêtés sur le territoire tunisien.
Il est à noter que plusieurs accords portant sur le transfert de biens et de personnes ont été conclus entre les pays du Grand Maghreb il y a plusieurs années. Toutefois, ces accords n’ont pas été encore appliqués et respectés pour des raisons qu’on ignore. C’est le retard pris dans la mise en place des structures de l’UMA qui serait à l’origine de ce problème.
Le trafic routier entre Oued Souf et le gouvernorat de Tozeur a connu récemment une grande dynamique, en raison des relations familiales et commerciales étroites qui relient les habitants des deux régions.
*Source: Achourouk Al Jazairia