Adoptée en début de semaine par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), la loi sur le harcèlement sexuel et les violences faites aux femmes prévoit plusieurs mesures dissuasives à l’encontre des harceleurs.
Ces derniers, en cas de harcèlement sexuel, risquent une amende de 500 à 1000 TND, d’après Lamia Dridi, députée au sein de l’ARP et membre de la commission parlementaire des Droits et des Libertés. « Seul le juge est habilité à décider si l’agression commise relève ou non d’un crime passible d’être puni par les dispositions de la loi », déclare la députée lors de son intervention dans Studio Shems de ce jeudi 27 juillet 2017.
Outre les agressions dans les espaces publics, la nouvelle loi prévoit également des sanctions pour les dépassements commis sur les réseaux sociaux. Cela relève, d’après Lamia Dridi, des crimes électroniques, selon l’article 17 de la loi.
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