Un camp militaire a été attaqué dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan par des hommes armés non identifiés, faisant trois morts parmi les assaillants et un soldat blessé, un assaut mystérieux, trois semaines après une double attaque meurtrière contre les forces de l’ordre dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Cet assaut mystérieux, perpétré contre un camp militaire à Abidjan, dans la nuit de mardi à mercredi, a fait trois morts parmi les assaillants et un blessé parmi les soldats a indiqué l’agence France Presse.
Cette attaque qui a visé la base militaire de N’Dotré, dans le nord de la ville, a été confirmée, mercredi 21 avril, par l’armée, dans un communiqué laconique qui ne donne aucune indication sur son origine ou ses motivations.
« Dans la nuit du 20 au 21 avril, aux environs de 1h, heure locale et GMT, des individus non identifiés ont ouvert le feu sur les postes de garde de la base militaire de N’Dotré dans la commune d’Abobo, avec l’intention certaine d’y pénétrer de force. La réaction immédiate des sentinelles de faction a donné lieu à des échanges de tirs nourris, obligeant les assaillants à prendre la fuite » a déclaré le général Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées.
« Le bilan provisoire fait état d’un blessé léger côté ami, de trois tués et un blessé fait prisonnier côté ennemi », selon le communiqué, qui précise que « des opérations militaires de ratissage ont été engagées sur le terrain et se poursuivent » et que « la situation sécuritaire reste sous contrôle ».
Selon une source sécuritaire s’exprimant sous couvert d’anonymat, l’attaque a été menée par « un groupe d’individus venus à bord d’un véhicule type 4×4 de couleur noire et de taxis ». Sur les réseaux sociaux, des photos montrant les corps de trois hommes en civil morts, étendus aux pieds de soldats, circulaient mercredi.
Avec AFP