Une entreprise licencie 80 salariés en pleine crise du coronavirus !

Déjà difficile, la situation économique a empiré à cause du coronavirus. Secteur privé et secteur public font face à une épreuve délicate. Mais cette situation peut-elle expliquée des décisions allant à l’encontre de nos valeurs ?
Vista Print Tunisie, filiale de la maison mère Cimpress – société irlandaise de personnalisation de produits de masse – a décidé de licencier 80 salariés. L’information a été révélée par nos confrères d’Ilboursa ce jeudi 19 mars 2020. Nous avons essayé de contacter l’entreprise en question pour en savoir plus, mais toutes nos tentatives ont été vouées à l’échec.
Toujours selon Ilboursa qui affirme s’appuyer sur le témoignage d’une personne renvoyée, les salariés licenciés étaient pourtant titularisés. La raison officielle : période d’essai non concluante. Autrement dit, une décision incompréhensible non seulement sur le plan humanitaire, mais aussi sur le plan légal. On ne peut licencier des personnes titularisées sans préavis et d’une manière aussi abusive. Y a-t-il eu une faute grave ? Difficile d’y croire, d’autant plus que les personnes licenciées étaient, selon le même témoignage, exemplaires sur tous les plans.
La loi tunisienne, dans l’article 14 du code du travail, qualifie clairement ce genre de décisions de « licenciement abusif ». Peut-on couper le gagne-pain des gens dans un contexte aussi délicat ? Peut-on oser parler de responsabilité sociétale après cela ?

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