
© Mosaïque FM
Chaud, très chaud était avril 2017 sur le plan social en Tunisie. À l’instar d’un bon nombre de gouvernorats, Kairouan est secoué par plusieurs manifestations populaires revendiquant le droit à l’emploi et au développement. Dans ce contexte, les habitants participent, ce samedi 22 avril 2017, à un vaste mouvement de protestation pacifique, sous l’impulsion du bureau régional de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).
Outre le développement et l’emploi, les manifestants expriment également leur colère face à la montée de la pauvreté, mais également celle du suicide. De fait, depuis le début d’année, le gouvernorat de Kairouan a été marqué par plusieurs cas. On se souvient, à titre d’exemple, de ce triste 1er mars 2017, où une mère de famille a décidé de se donner la mort, laissant derrière elle ses 4 enfants.
La colère des habitants de la région s’est intensifiée ces dernières semaines. Le 21 avril dernier, ils ont procédé au blocage de toutes les institutions publiques et des routes dans la délégation de Chebika. Un collège a également été pris pour cible.
Le gouvernement d’union nationale a encore du pain sur la planche pour pouvoir enfin convaincre les citoyens des solutions qu’il compte leur apporter.