Victime d’un court-circuit chez elle, à Boumhel, une fillette de 5 ans s’est vu refuser l’accès aux urgences de la part de plusieurs hôpitaux. Ce désastre a eu lieu le 14 août au soir et s’est prolongé jusqu’au lendemain. Elle est décédée à 2 heures du matin.
Ce film catastrophe ne s’est pas produit au Swaziland ou au Malawi mais en Tunisie. Électrocutée, ses parents l’emmènent, en premier lieu, au centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous. L’accès aux soins leur est refusé pour une raison des plus indécentes: Ils n’acceptent pas des enfants de moins de 14 ans. Ils se dirigent alors vers l’hôpital de Bab Saadoun où on leur refuse aussi l’admission. C’est à l’hôpital régional El Yesminet, qu’elle est placée sous machine, alors que ses parents continuent à chercher un hôpital qui pourrait la soigner. Finalement, elle est admise à l’hôpital militaire où elle décède.
Cette injustice a été rendue publique par la journaliste Afef Gharbi suite à une vidéo qu’elle a publié sur son compte facebook.
Il est nécessaire de rappeler que la Tunisie est signataire de plusieurs conventions ainsi que des chartes qui garantissent le droit à la santé. Précisons aussi que la législation tunisienne garantit ce droit et condamne également la non assistance à une personne en danger.
A méditer…
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