Un juge du tribunal cantonal de Tunis a émis un jugement considéré comme étant une première en Tunisie.
En effet, ce dernier a permis à une femme célibataire, pas mariée, ni divorcée ou veuve de pouvoir adopter une petite fille.
Dans son jugement, le juge s’est appuyé sur l’esprit de la loi, la finalité du législateur mais surtout sur l’intérêt de l’enfant, sachant que la petite fille adoptée souffre d’un handicap. Elle a été amputée d’une jambe, chose qui a fait qu’elle ne reçoit aucune demande d’adoption sauf celle de cette femme célibataire.
Ce jugement représente une jurisprudence, première en son genre en Tunisie et probablement dans le monde arabe.
Il faut savoir que selon la législation tunisienne et selon l’article 27 de la loi de 1958, les conditions d’adoption sont : celui qui adopte doit être majeur, éligible, marié, divorcé ou bien veuf.
L’adopté lui doit être mineur et moins âgé que celui qui l’adopte d’au minimum 15 ans le jour de la sentence.