Après les dépenses des vacances, des fêtes familiales et de l’Aïd Al-Idha, le tunisien s’apprête à faire face à un nouveau défi : la rentrée des classes. Dans les grandes surfaces, les prix des fournitures scolaires ont augmenté : cartables, tabliers, stylos… Rien n’a été épargné ! Cette tendance haussière a obligé les familles les plus modestes à se tourner vers le commerce parallèle, en plein essor, qui propose des produits à des prix très alléchants, mais à la qualité très discutable.
Les dépenses liées à ce rendez-vous ont été estimées, selon des statistiques datant de 2012, à 7% des revenus des ménages. 5 ans plus tard, on peut facilement prévoir une hausse de cette part pour deux raisons évidentes : la hausse des prix observée dans les grandes surfaces et les librairies et la baisse du pouvoir d’achat des tunisiens.
L’Institut National de Consommation (INC) souligne que les dépenses de la rentrée scolaire ont atteint, en 2016, 420 millions de dinars. L’Institut prévoit une hausse pour 2017-2018, pour atteindre les 500 millions de dinars. Dans ce contexte difficile, la même source indique que la rentrée des classes coûte, pour un collégien / écolier, 125 TND. Il faut compter 150 TND pour un lycéen. Ces dépenses, précisons-le, englobent les fournitures scolaires, les manuels scolaires et les tabliers. En d’autres termes, les estimations de l’INC ne comprennent pas le transport, l’alimentation, ou encore l’habillement. La facture risque donc d’être plus salée.
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