Une semaine après son arrestation, un psychiatre meurt en prison

La nouvelle vient d’être annoncée par le docteur Mounir Jerbi. Le psychiatre exerçant depuis une trentaine d’années à Bizerte, Mohamed Hajji, est décédé jeudi “dans des circonstances pour le moins que l’on puisse dire, malheureuses”. Dr Hajji est mort, selon Dr Jerbi, “des suites d’une bronchopathie ayant compliqué son insuffisance respiratoire chronique, problème médical qu’il avait pourtant tant de fois surmonté par le passé”.
D’après un post publié sur sa page Facebook, Dr Mounir Jerbi, a fait savoir également  que le défunt  “faisait l’objet depuis une semaine, d’une enquête entrant dans le cadre de son exercice médical. Il n’avait aucun antécédent judiciaire, il ne faisait courir aucun danger pour lui ou pour les autres, et il ne risquait pas de s’enfuir, pourtant, l’autorité judiciaire avait jugé bon de l’incarcérer.”
“Selon sa famille, poursuit Dr Jerbi, il a été emprisonné dans des conditions difficiles, pour ne pas dire «inhumaine» au vu de son état de santé fragile. Son avocat avait pourtant, bien présenté aux autorités concernées, un rapport détaillé sur la gravité de son état de santé, demandant sa mise en liberté pour soins, rien n’y fit, sa détention fut reconduite. Toujours, selon sa famille et ses proches, il dormait à même le sol, dans la promiscuité et sans ses médicaments habituels. Et ce qui devait arriver arriva, il attrapa au bout de quelques jours, une infection pulmonaire grave, mal diagnostiquée et probablement mal traitée, dans les conditions qu’on connaît tous de nos prisons”.

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