La rencontre entre Béji Caïd Essebsi, lundi 26 novembre 2018, au palais de Carthage avec les membres du comité de défense Belaïd-Brahmi, a suscité beaucoup de remous.
L’avocat et membre du comité de défense des deux martyrs, Ridha Raddaoui a révélé de nouveaux détails « dangereux » impliquant de nouveau le parti Ennahdha dont la mise en échec d’un plan d’assassinat visant Béji Caid Essbesi et le président français François Hollande en 2013.
» Nous avons tenu le président de la République au courant des données dont nous disposons dans l’affaire Belaid-Brahmi mais aussi, des données qui concernent le chef de l’Etat à l’époque où il était président de Nidaa Tounes. En effet, un témoin ( policier) dans l’affaire des deux martyrs a assuré qu’un document contenant un plan d’assassinat de BCE et de François Hollande outre l’appareil qui se chargeait de détruire les preuves ont été volés. Ce qui nous a encore surpris c’est que le créateur de cet appareil n’est autre que le gendre de Rached Ghannouchi, Abdelaziz Dghezni. Ce dernier n’a jamais été interrogé ni suspecté. Ennahdha, et son particulièrement, ont voulu protéger Dghezni et Ridha Barouni en sacrifiant Mustapha Khedher. Le gendre de Ghannouchi était bel et bien le directeur de l’appareil sécuritaire d’Ennahdha », a-t-il expliqué. Et d’ajouter: » Nous avons demandé au chef de l’Etat de nous entendre au cours de la réunion du conseil national de sécurité pour divulguer tous ces détails. Nous l’avons aussi appelé ouvertement à créer une commission conjoncturelle qui se chargera de l’affaire et qui sera présidée par une personnalité nationale. Une commission qui ne touchera pas au travail de la justice. Mais elle s’occupera de la vérification des données que nous allons présenter. »a-t-il conclu.
Il est à noter que le parti islamiste a dénoncé la publication de cette vidéo sur la page officielle Facebook de la Présidence de la République.
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