Universités : l’année blanche se dessine-t-elle ?

L’union des enseignants universitaires chercheurs, Ijaba, est repartie à l’assaut ce lundi 21 mai 2018 contre le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, par la voix de son coordinateur général, Zied Ben Amor. « Nous tenons à nos revendications et nous appelons le ministre de l’Enseignement supérieur à entamer des négociations sérieuses », a-t-il déclaré dans Sbah El Ward sur Jawhara FM.
Qu’en est-il de l’éventualité d’une année blanche ? Pour le coordinateur général, la décision n’appartient pas aux parties syndicales, assurant que le militantisme se poursuivra. « Nous poursuivrons la mobilisation dans le cadre du civisme et de la loi. La possibilité d’avoir recours aux institutions universitaires internationales est également mise sur la table », a-t-il assuré.
Les revendications syndicales, poursuit Zied Ben Amor, portent sur 3 points principaux. Tout d’abord, il appelle à accorder aux universités publiques la priorité qu’elles méritent. Les syndicats exigent également l’égalité dans à la Fonction Publique dans la mesure où les salaires doivent être accordés en fonction du niveau académique. Enfin, ils appellent à revaloriser le diplôme du doctorat tunisien.
« L’éventualité d’une année blanche ne dépend pas de nous », a-t-il, par ailleurs, martelé, ajoutant que les syndicats ne font que militer pour leurs revendications.

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