USA : le duel final se précise

Primaires US, Trump et Clinton écrasent leurs rivaux

Donald Trump et Hillary Clinton ont largement dominé leurs rivaux lors des primaires américaines du « Super mardi ».
Le milliardaire de 69 ans s’est présenté comme le seul capable de rassembler le parti républicain et de remporter la présidentielle.
« J’ai des millions et des millions de personnes (derrière moi), le match n’est même pas serré », a-t-il insisté, dans un discours au ton plus consensuel qu’à l’habitude où il a tendu la main à certains de ses rivaux.
Le « Grand Old Party », qui espère retrouver la Maison Blanche en janvier 2017 après deux mandats du démocrate Barack Obama, est cependant divisé sur la candidature du magnat de l’immobilier, dont les provocations et le style abrasif dérangent et inquiètent.
Géorgie, Massachusetts, Tennessee, Alabama, Virginie, Arkansas, Vermont: après une impressionnante série de victoires, l’homme d’affaires a donné rendez-vous aux électeurs de Floride où aura lieu la prochaine primaire, le 15 mars.

Comme attendu, Hillary Clinton l’a, elle, emporté haut la main dans les Etats du Sud où les minorités lui confèrent un grand avantage: Géorgie, Alabama, Tennessee, Virginie, Arkansas, Texas.
Dans un discours prononcé depuis Miami, l’ancienne secrétaire d’Etat, 68 ans, qui a également remporté le Massachusetts et l’archipel américain des Samoa, s’est déjà projetée vers le scrutin de novembre, réservant ses piques aux républicains.
« Le niveau du discours dans l’autre camp n’a jamais été aussi bas », a-t-elle jugé, dénonçant, dans une allusion aux propositions de Trump sur les Mexicains ou les musulmans, la stratégie consistant à « diviser l’Amérique ».

35 Etats doivent encore voter.
Selon un sondage CNN publié mardi, Hillary Clinton et Bernie Sanders l’emporteraient l’un comme l’autre en cas de duel face au milliardaire qui divise les Républicains. Preuve des tensions qui traversent leur camp républicain, Donald Trump est la cible d’attaques tous azimuts auxquelles il répond, pour le plus grand plaisir des larges foules qui viennent l’applaudir, du tac au tac.
Le rival républicain malheureux de Barack Obama en 2008, John McCain, a jugé « inquiétant » le niveau du débat dans son camp.

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