Vaccin contre le coronavirus : les esprits malintentionnés se frottent déjà les mains

Qui a dit que le monde va changer après la crise du nouveau coronavirus ? En fait, il faut être trop naïf – pas dans le sens péjoratif du terme – pour y croire. Les seules choses qui vont changer portent sur quelques points du quotidien avec les mesures de précautions. Un vrai changement, en fait, s’opère dans les consciences et dans le mode de penser.
A-t-on décidé de réfléchir à un nouveau modèle économique plus respectueux de l’environnement et plus inclusif ? Aucunement. D’autre part, la dernière Assemblée Annuelle de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a été une énième preuve que rien n’a changé et que rien ne changera. Elle a été organisée le lundi 18 mai 2020. Les participants ont exprimé, entre-autres, les craintes d’assister à un monopole du futur vaccin contre le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19). La Chine, par la voix de son président, s’est proposée garante d’un vaccin universel, pour tous. L’OMS a elle aussi plaidé pour un vaccin qui doit être un « bien public ». Bien entendu, il ne s’agit que d’une manoeuvre diplomatique chinoise, juste pour tacler ses adversaires et prouver qu’elle sont meilleure qu’eux. (les États-Unis).
Normalement, si le monde a véritablement changé avec la crise sanitaire, la question ne devrait même pas se poser : un vaccin DOIT être universel et accessible à tous. Or, dans un monde où rien ne semble pouvoir détruire ou assagir le capitalisme aveugle qui règne depuis toujours, certains commencent déjà à se frotter les mains, pensant aux profits futurs qu’ils pourraient encaisser grâce au vaccin contre le COVID-19. En France, un laboratoire pharmaceutique a déjà montré des signes allant dans ce sens, en annonçant que les vaccins pourraient être réservés, en premier lieu, aux États-Unis étant donné que c’est le pays qui a le plus investi dans les recherches scientifiques. Autrement dit, puisqu’un tel pays a beaucoup d’argent, il est « normal » de le privilégier.
L’accès universel à un éventuel vaccin contre le nouveau coronavirus est un faux problème et la question ne doit pas se poser : tout le monde doit pouvoir se faire vacciner et gratuitement, cela va de soi. Bref, ne monde n’a pas changé.

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