Vaccin contre la COVID-19 : l’Europe veut assurer ses arrières en signant un contrat avec un laboratoire

Les recherches scientifiques vont bon train dans le monde dans l’espoir de trouver un vaccin contre la COVID-19 (SARS-CoV-2). L’enjeu, sans surprise, est devenu géopolitique par excellence. Le pays qui aura développé le vaccin disposera d’une belle longueur d’avance sur ses concurrents.
Il semble que la France, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas veulent assurer leurs arrières dans cette course effrénée. De fait, selon des informations rapportées par Reuters et l’AFP, ces pays ont signé un accord avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca dans l’objectif de fournir 300 millions de doses d’un éventuel vaccin à l’Union Européenne (UE). L’annonce a, d’ailleurs, été faite par le gouvernement allemand ce samedi 13 juin 2020.
Le groupe pharmaceutique en question, à titre d’information, a été fondé en 1999, fruit d’une fusion entre la société suédoise Astra et la britannique Zeneca. Selon les prévisions actuelles, il est possible qu’un vaccin contre la COVID-19 soit mis en place entre fin 2020 et début 2021.
Les plus cartésiens et « logiques » diront qu’il est tout à fait logique que l’UE souhaiter assurer ses arrières. Cependant, l’accord avec le laboratoire pour l’approvisionnement en un éventuel vaccin laisse perplexe, sachant que la France, par exemple, a plaidé pour un vaccin universel et accessible à tous… C’est, d’ailleurs, une revendication de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Et l’Afrique dans tout cela ? Et qu’en est-il des pays les plus pauvres et les plus dévastés par la maladie ? Par ailleurs, nul doute que les États-Unis et la Chine songeraient à entamer une initiative comparable à celle de l’UE dans cette course au vaccin contre la COVID-19…

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