La course aux vaccins contre le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2, responsable du COVID-19) est lancée depuis des mois. La Chine, épicentre de la maladie, a déjà annoncé ses vaccins-candidats et a assuré, par la voix de son président Xi Jinping, que les pays en développement, notamment en Afrique, seront parmi les premiers servis.
Pas moins de 5 produits ont été conçus par l’Empire du Milieu, dont 4 qui sont en cours d’expérimentation dans plus de 12 pays. Néanmoins, peu d’informations ont circulé sur l’efficacité de ces vaccins contre le COVID-19.
Selon plusieurs experts, même si la Chine réussissait à mettre en place un vaccin jugé efficace, il serait difficile de le commercialiser dans des pays d’Europe et aux États-Unis, compte tenu des difficultés que la Chine rencontrerait pour l’obtention des AMM : autorisation de mise sur le marché, le précieux sésame des médicaments. En effet, selon les experts, les procédures liées à la validation d’un vaccin sont complexes.
Il faut rappeler que des pays africains, tel que le Maroc, ont choisi la Chine pour se procurer un vaccin contrairement à d’autres qui ont choisi Pfizer, Moderna ou BioNTech. Le Royaume, pour l’instant, attend que le vaccin chinois conçu par Sinopharm soit autorisé en Chine.
Pour le cas de la Tunisie, les autorités vont examiner la quasi totalité des vaccins annoncés en vue d’en choisir le bon. Bien entendu, la réception d’un vaccin requiert de nombreux dispositifs et implique de nombreux défis.
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