Dans plusieurs pays, y compris ceux où les vaccins contre la COVID-19 sont fabriqués, les stocks sont insuffisants et ils risquent de ne pas satisfaire la demande mondiale, sachant que, selon les scientifiques, deux doses sont nécessaires. Et si, après tout, une seule dose suffisait ? Selon les plus pragmatiques, cela permettrait de satisfaire une demande plus importante.
Dans tous les cas, les scientifiques britanniques sont en train de se poser cette question. D’ailleurs, les autorités ont décidé de modifier leur stratégie de vaccination. Dans cette optique, elles ont décidé de séparer les deux injections de 12 semaines au lieu de 3 comme c’était prévu initialement. L’objectif est de vacciner un maximum de personnes avec une seule dose. Celle-ci est considérée comme suffisante pour assurer une protection contre la COVID-19.
Ce changement n’a pas été du goût des principaux laboratoires pharmaceutiques ayant fabriqué les vaccins, à savoir Pfizer et BioNTech. En effet, ils déplorent l’absence de données scientifiques garantissant une protection allant au-delà de 21 jours avec une seule injection. La fameuse efficacité à 95% ne peut, en effet, être garantie qu’avec les deux injections.
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