Face à l’incertitude qui règne au sujet de la gravité du nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19) en Tunisie, les autorités sanitaires ont tant bien que mal tenté de rassurer les citoyens, sachant qu’à bien des égards, elles n’ont pas réussi, ce qui a permis de gonfler les choses, inutilement, sur plusieurs plans.
Cette seconde vague de la maladie coïncide, en fait, avec l’approche de la grippe saisonnière. Intervenant dans La Matinale de Shems Fm dans la matinée de mardi 22 septembre 2020, la cardiologue Faouzi Adad a affirmé que la Tunisie ne s’attendait pas à ce que le virus revienne avec autant de force. Avec la grippe, il affirme que le contexte constituera un véritablement embêtement pour les médecins puisque la grippe et le COVID-19 présentent, presque, les mêmes symptômes.
« Il faut être capable d’effectuer des tests rapidement », a-t-il précisé, faisant allusion au manque d’efficacité des services sanitaires qui sont aux abonnés absents quand il s’agit de faire des tests. « La situation risque d’échapper à tout contrôle entre octobre et novembre 2020 », a-t-il renchéri.
Sur un autre plan, le cardiologue a appelé les citoyens âgés de plus de 65 ans et qui souffrent de maladies graves à se faire vacciner contre la grippe. Celle-ci, poursuit-il, sera tenace à cause du nouveau coronavirus. « Nous espérons que la quantité de vaccins sera suffisante. L’accès doit être accordé gratuitement aux personnes qui en ont vraiment besoin », a-t-il encore précisé au micro de Hamza Belloumi.