La campagne de vaccination contre la COVID-19 a démarré en France, mais très lentement. On dénombre, actuellement, quelques centaines. Qu’en pensent nos compatriotes résidents à l’étranger ? Plusieurs d’entre eux, interrogés par Réalités Online ce vendredi 1er janvier 2021, affirment qu’ils comptent se faire vacciner « pour se protéger et protéger les leurs ».
D’un autre côté, d’autres compatriotes vivant en France se disent « peu rassurés » par les nouveaux vaccins annoncés par les différents laboratoires pharmaceutiques, notamment ceux de Pfizer qui détient, rappelons-le, une usine en Belgique. « Personnellement, je n’ai pas du tout l’intention de me faire vacciner. Je considère que le vaccin est encore en phase de test. Personne, de ce fait, n’en connait les effets secondaires. Donc je suis un peu méfiante. D’ailleurs, une cousine, qui travaille en tant que responsable des affaires réglementaires et qualité des dispositifs médicaux à Paris, a aussi évoqué les risques de ces vaccins », nous a confiés une Tunisienne vivant en France, fondatrice d’une start-up spécialisée dans l’e-commerce.
Vaccination : les raisons d’un retard
Pour d’autres TRE bien informés (Tunisiens Résidents à l’Étranger) que nous avons interrogés, la question est bien plus profonde. Tout d’abord, ils ont affirmé, à leur tour, qu’ils ne comptent pas se faire vacciner. D’autre part, au sujet du rythme peu soutenu des vaccinations contre la COVID-19 en France, ils nous ont expliqués que les stocks en vaccins sont, pour l’heure, insuffisants en Francs, bien en-deçà de ce qui était prévu au départ et par rapport à ce que l’on peut voir en Allemagne par exemple. « La France a validé ses commandes tardivement. Avec des stocks aussi faibles, les autorités ont choisi de « rationner » les vaccins en vaccinant des catégories de personnes bien spécifiques. Par exemple, pour les soignants, seuls les plus de 50 ans seront vaccinés. Or, normalement, ils doivent tous être vaccinés car ils sont en première ligne face à la maladie », nous ont-ils encore expliqués.