Vague de solidarité autour de Notre-Dame de Paris: les Tunisiens l’avaient fait en 2002 à Djerba

L’incendie qui a ravagé une partie de la fameuse cathédrale Notre-dame de Paris, ce haut lieu de spiritualité visité annuellement par des dizaines de millions de touristes, a suscité un élan de solidarité à l’échelle nationale française et internationale. En effet, des milliers de grosses fortunes français et autres, indépendamment de leurs appartenances idéologiques, politiques et religieuses, se sont spontanément manifestés pour contribuer volontairement à la restauration dans les plus brefs délais de cet édifice considéré comme l’un des monuments les plus emblématiques de Paris  mais aussi de l’Europe. En effet, quelques heures après l’incendie, de grandes familles, des milliardaires, des entreprises et des célébrités,  ont mis la  main à la poche pour contribuer, chacun avec sa  part, aux travaux de rénovation. Au bout de quelques heures, la mobilisation dépassait les frontières et les dons affluaient de peu partout.
Cette vague exceptionnelle de solidarité a ému le monde et a même fait  oublier aux français l’ampleur du drame qu’ils viennent de vivre. Un geste symbolique qui vient traduire la solidarité humaine loin des couleurs religieuses etc.
Chrétiens, juifs et musulmans, tout le monde a répondu présent à l’appel de l’humanité.
Un geste exemplaire qui nous renvoie au lendemain de l’attentat terroriste ayant pris pour cible la fameuse synagogue de la Ghriba sur l’île de Djerba (avril 2002) quand musulmans et juifs avaient mis la main dans la main pour restaurer immédiatement la synagogue qui s’apprêtait à accueillir ses visiteurs, à peine deux semaines après les faits. En effet, loin des calculs politiques et religieux, entrepreneurs, peintres, maçons et autres, avaient contribué, volontairement, à la restauration de la synagogue qui avait été gravement endommagée. Quelques jours avant le pèlerinage juif, tout était bien en place, comme si l’endroit n’avait jamais été la scène d’un attentat. Un geste qui n’avait malheureusement pas eu un large écho dans les médias à cette « époque », mais qui mérite d’être cité aujourd’hui. Pour mémoire et contre l’oubli.

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