Auditionné par la commission parlementaire de la gouvernance et de la lutte contre la corruption à l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple), le ministre de la Fonction Publique, Mohamed Abou, est revenu sur l’épineuse question de la corruption en Tunisie. Le fléau, rappelle-t-il, coûte des millions de dinars à l’État. « Vaincre la corruption est impossible. Cependant, nous ferons en sorte de limiter sa propagation dans la mesure du possible », a-t-il déclaré devant les députés, ce qui sonne comme un aveu de faiblesse de la part du ministre de la lutte contre la corruption.
Dans ce même contexte, Mohamed Abou a indiqué qu’une plainte a été déposée à l’encontre d’un juge qui aurait touché un pot-de-vin. « La loi doit être appliquée sans exception. De nombreux Tunisiens ont rejoint la fuite des capitaux depuis 2011 », a-t-il encore déclaré.
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