En dépit de la gravité de la situation, de l’ampleur de la tragédie et du bilan élevé des victimes de l’attentat terroriste qui a frappé vendredi dernier un hôtel à Sousse, deux mots ont été répétés presque unanimement par tous les Tunisiens : « unité nationale » et « ils se sont attaqués à notre gagne pain ».
L’horreur de l’attentat, le deuxième en l’espace de trois mois, qui prend pour cible des touristes innocents, a une visée claire : mettre le pays à genoux et l’enfoncer dans la peur, les difficultés et la violence. Même si la violence du choc nous a mis groggi pendant quelques heures, suscitant une grande inquiétude melée à la peur, les Tunisiens sont restés debout et solidaires. En l’espace de quelques heures, gouvernement, société civile, citoyens ordinaires et forces de sécurité ont fait montre d’une réactivité et détermination en apportant des réponses sans équivoque sur leur mobilisation et engagement pour extirper cette menace à la racine par tous les moyens et quels que soient les sacrifices à consentir.
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