Après 3 jours de visite au Venezuela du 19 au 21 juin, le Haut Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU Michelle Bachelet a terminé son séjour par une demande de libération des opposants emprisonnés par le régime de Maduro.
Ils seraient près de 700 à être détenus par le gouvernement de Nicolas Maduro, des prisonniers politiques mis sous les barreaux par le président Vénézuélien. Une situation humaine grave qui s’ajoute aux crises politique, économique, sociales et migratoire qui traversent déjà le Venézuela. Lors de son déplacement Michelle Bachelet s’est rendue auprès des proches des prisonniers, la majorité d’entre eux sont accusés de complot. En réalité, certains ont simplement tenté de s’opposer à la politique autoritaire du président.
Une situation inacceptable pour la la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU qui a appelé les autorités à » libérer tous ceux qui sont détenus ou privés de liberté parce qu’ils ont exercé leurs droits civils de manière pacifique. » – Selon le communiqué dévoilé par Michelle Bachelet Ancienne présidente du Chili, qui connait bien les pratiques politiques qui sévissent en Amérique Latine et qui rend le débat politique quasi inexistant. Pour contrer cette absence de pluralisme, elle a demandé la désignation sous peu de délégués. Ces derniers auront pour mission de vérifier la bonne application des droits de l’homme dans le pays.
Michelle Bachelet a également rencontré le président Nicolas Maduro lors d’un sommet sous haute tension au palais présidentiel. Ce dernier a affirmé qu’il prenait en compte les demandes du Haut Commissaire. Une concession en faveur de l’ONU de la part du président Vénézuélien dont la légitimité est vivement mise en question depuis que Juan Guaido s’est autoproclamé président en Janvier dernier.