Abdellatif Gharbi, chef du service des risques agricoles au centre et au Sahel, relevant de la direction générale phytosanitaire, a révélé aujourd’hui à l’agence TAP que le climat chaud de la région du Kairouan qui se spécifie par une chaleur dépassant les 40°, contribuera à détruire la mouche de l’olivier.
« La grande chaleur et le sirocco est un répulsif, voire un destructeur naturel de ces insectes dans la mesure où il dessèche les œufs de l’insecte et l’empêche donc tout bonnement de se reproduire », a-t-il confié.
A quelque chose malheur est bon! Les œufs de la mouche d’oliviers ont besoin de climat humide pour se reproduire et ne peuvent pas survivre au delà de 40° de température! Au moins, si la chaleur évapore notre eau dans les barrages, elle servira au moins de protecteur à nos oliviers! En effet, l’intervenant a noté que cet insecte se propage dans les régions côtières parce que celles-ci sont très humides. « Les températures dépassant 40° rendent ces insectes stériles
et les empêchent donc de se reproduire », a-t-il noté.
Piège : mode d’emploi
L’expert a ajouté qu’il préconise de ne pas opter pour les insecticides chimiques qui risquent de nuire aux arbres mais d’opter pour des pièges biologiques pour lutter contre ce genre d’insecte. Il a précisé que cette méthode biologique consiste à remplir des bouteilles à moitié d’eau et à moitié de la matière DAP (Phosphate+aluminium)
« Une fois la bouteille remplie, il faut la trouer pour permettre le passage des mouches qui une fois dedans, seront piégées dans la bouteilles », note-t-il.
Il a en outre conseillé de ne pas sur-arroser, d’enlever les mauvais herbes, de retourner toujours la terre et de respecter
la distance indiquée entre les arbres. Et ce, pour ne pas créer un climat humide qui attire justement les insectes d’oliviers.
Il a par ailleurs tenu à préciser que la mouche d’olivier existe en Tunisie depuis plusieurs décennies et n’est pas nocive comme l’est l’insecte de la famille dactylopius qui vient de l’étranger.
A.C. selon TAP