Vers la création d’un Groupement interprofessionnel dédié à l’industrie cinématographique

Un groupement interprofessionnel dédié à l’industrie cinématographique, visant à rassembler l’ensemble des acteurs du secteur et à garantir une représentativité équilibrée, verra le jour très prochainement. C’est ce que le producteur Mohamed Ali Ben Hamra vient d’annoncer dimanche.
Le cinéaste qui n’a cessé de critiquer la politique de l’ancienne ministre des Affaires culturelles, Hayet Ketat Guermazi, limogée, le 13 mars, a fait savoir qu’une réunion avait eu lieu au siège de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), vendredi, pour mettre en place les préparatifs de ce projet ambitieux et ce, en présence du président de la Conect, Aslan Berjeb, et des représentants et acteurs du secteur de l’industrie cinématographique en Tunisie.
Selon Ben Hamra, l’objectif de ce projet est “d’unifier les efforts pour accompagner les réformes stratégiques de ce secteur clé, afin qu’il devienne un moteur de développement et contribue à stimuler les investissements pour dynamiser l’économie nationale”.


Par ailleurs, Mohamed Ali Ben Hamra a appelé les intervenants dans ce secteur  à rejoindre cette initiative, afin de former “un front de soutien pour présenter au Parlement un projet de loi sur l’industrie cinématographique.
L’objectif étant également de “contribuer activement à proposer des alternatives pour améliorer le fonctionnement du Centre national du cinéma et de l’image, renforcer sa gouvernance et améliorer la qualité de ses services, en coordination et en consultation avec l’autorité de tutelle.
Faut-il rappeler que le secteur cinématographique fait face à des défis, notamment en termes de financement, de distribution et de promotion. La production cinématographique sous nos cieux reste toujours tributaire du soutien financier du gouvernement, des festivals internationaux et des coproductions avec des partenaires étrangers.
Les professionnels du secteur n’ont cessé d’exhorter le gouvernement et le ministère de tutelle à entreprendre les mesures nécessaires pour promouvoir le secteur mais ce dernier fait toujours la sourde oreille.

Med Ali Sghaïer

 

Related posts

Corruption financière : trois ans ferme pour un ancien président de l’Union des éditeurs

Nafaâ Laribi annonce une visite de la LTDH à Abir Moussi en prison

Décès du fondateur de la STEG Mokhtar Dkhila