Le tribunal de première instance de Tunis a refusé la nomination d’un administrateur judiciaire sur les biens confisqués de l’homme d’affaires Yacine Chennoufi, arrêté en mai dernier pour des soupçons de corruption.
Dans une déclaration accordée aux médias, son avocat, Mounir Ben Salha a indiqué que cette décision a été prise faute de preuves et d’éléments nécessaires affirmant que les biens confisqués de son client sont d’origine suspecte et émanent de la corruption.
D’après des sources concordantes, l’homme d’affaires arrêté depuis le 23 mai dernier pour soupçons de corruption pourrait quitter le lieu de sa résidence surveillée très prochainement. D’après les mêmes sources, les affaires dont l’ancien candidat à la présidentielle fait l’objet sont liées à la corruption et n’ont rien à voir avec la sûreté de l’Etat comme c’est le cas pour l’homme d’affaires Chafik Jarraya. La plupart de ces affaires remontent à l’ère Ben Ali où il avait largement collaboré avec le clan Trabelsi notamment le neveu de Leila Ben Ali, Imed Trabelsi.
Rappelons que le gendre de Ben Ali, Imed Trabelsi avait implicitement pointé du doigt le 20 mai dernier l’homme d’affaires Yacine Chennoufi l’accusant de corruption financière et de malversation et ce, dans le cadre d’une audience publique de l’Instance vérité & dignité.
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