Le ballet fiévreux des prix du pétrole continue sa danse haussière, avec le baril de Brent menant le bal en s’appréciant de 0,16%, culminant à 87,69 dollars au moment de la mise sous presse. Le brut américain, le West Intermediate Texas (WTI), n’est pas en reste et s’échange à 84,47 dollars pour 159 litres, enregistrant une progression de 0,08% par rapport à la journée précédente.
Sous les projecteurs : Marchés au zénith
Les marchés pétroliers dépassent les inquiétudes liées à la demande en Chine pour atteindre leur plus haut niveau en trois mois lors de la séance précédente. Le renchérissement des prix de l’or noir a contrebalancé les préoccupations liées au ralentissement de la demande chinoise ainsi que les résultats peu encourageants du rapport sur les réserves pétrolières américaines publié hier, qui a pointé du doigt une augmentation des stocks.
Les artisans de l’ascension
Le moteur de cette flambée des prix réside notamment dans les décisions stratégiques prises par l’Arabie saoudite et la Russie. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, a décidé de prolonger d’un mois supplémentaire sa réduction volontaire de production, maintenant ainsi une diminution d’un million de barils par jour jusqu’à la fin du mois de septembre. De son côté, la Russie a annoncé une baisse de 300 mille barils par jour de ses exportations pétrolières pour le mois de septembre, renforçant davantage les tensions d’approvisionnement et propulsant les prix du brut vers de nouveaux sommets.
Le gaz naturel en scène
Le secteur du gaz naturel, également touché par cette fièvre haussière, enregistre une hausse de plus de 12% pour le principal gaz naturel européen. L’envolée s’explique par les préoccupations grandissantes autour d’une réduction de la production aux États-Unis.
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