La séance plénière consacrée à l’examen du projet d’amendement de la loi électorale se déroule actuellement sous la coupole de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Très controversé pour plusieurs raisons, le projet a provoqué les foudres de l’opposition et de plusieurs organisations nationales. Ennahdha a-t-il pris conscience des bavures qui risquent d’avoir lieu à cause de l’amendement ?
D’après le président du bloc parlementaire de Qalb Tounes, Hatem Mliki, la majorité des présidents des blocs parlementaires s’est mise d’accord sur le report de l’examen du projet d’amendement de la loi électorale.
Plusieurs questions se posent au sujet de ce texte. Il y a tout d’abord, le timing, sachant que le texte a attiré les foudres de l’opposition en 2019. Ensuite, Ennahdha a été accusé d’avoir voulu exclure certains partis politiques à travers le seuil électoral de 5%. Ce principe stipule que les bulletins blancs et les voix qui ont été exprimés en faveur des listes électorales ayant obtenu moins de 5% ne soient plus comptabilisées dans les résultats du scrutin.