Le décret à l’origine de la circulaire numéro 4, réglementant l’organisation des cellules de communication des ministères, des institutions et des établissements publics, sera révisé. C’est ce qu’a annoncé Abid Briki, ministre de la Fonction Publique et de la Gouvernance, dans une déclaration à la presse ce mercredi 22 février.
Le ministre a rappelé que la circulaire numéro 4 s’inscrit, en fait, dans le cadre des dispositions contenues dans un décret publié en 2014 par le gouvernement de Mehdi Jomâa. C’est ce décret qui a précédé l’actuelle loi sur le droit d’accès à l’information.
« Le décret sera révisé en fonction de la loi, étant donné que dans la hiérarchie des lois, un décret est en-dessous d’une loi. Si le décret concerné est révisé, la circulaire sera automatiquement annulée », a déclaré Abid Briki.
Le ministre, pour atténuer la polémique que la circulaire a suscitée, a rappelé que le premier alinéa du texte insiste sur la liberté des journalistes d’accéder à l’information et de la communiquer aux citoyens dans les meilleures conditions. Seulement, c’est le point obligeant l’agent public à ne divulguer aucune information qu’après l’obtention de l’autorisation de la hiérarchie qui a été contesté par plusieurs représentants des médias, À l’exemple du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), du Syndicat Général de l’information relevant de l’UGTT, de la Fédération Tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ), ou encore le Syndicat tunisien des établissements médiatiques. Tous ont appelé à l’annulation de la circulaire numéro 4.
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