Après le mouvement dans le corps des premiers délégués et des délégués, la présidence du gouvernement semble envisager des changements dans le corps des gouverneurs, et ce d’ici la fin du mois de février prochain. C’est ce qu’a précisé une source gouvernementale à Hakaek Online.
La même source indique que certaines institutions publiques seraient également concernées par les changements, dont les entreprises publiques de presse, à savoir l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), la Radio Nationale et la Télévision Tunisienne.
À titre de rappel, six premiers délégués ont été récemment nommés par la présidence du gouvernement :
- Adel Mabrouk : premier délégué à Bizerte ;
- Majdi Guesmi : premier délégué à l’Ariana ;
- Amir Keirallah : premier délégué à Tozeur ;
- Aymen Bouhlel : premier délégué au Kef ;
- Imed Katri : premier délégué à Siliana ;
- Kamel Saoudi : premier délégué à l’Ariana transféré au même poste à Tunis.
114 délégués ont par ailleurs été remplacés. Soulignons, d’autre part, que ces nominations ont suscité plusieurs critiques, notamment celles de Zouhaier Maghzaoui, secrétaire général du Mouvement du Peuple.
En marge d’une conférence de presse tenue par le parti à Sfax, il a affirmé que les nominations n’ont pas été faites selon des critères de compétence, mais plutôt pour satisfaire certaines parties. « On ne peut organiser d’élections municipales sachant que les délégations spéciales sont tenues par des délégués partisans », a-t-il lancé. C’était aussi l’avis de Mohsen Marzouk, secrétaire général de Machrou3 Tounes. « Le gouvernement a commis des erreurs dans le choix des nouveaux délégués », a-t-il déclaré, ajoutant que ces derniers ne possèdent pas les compétences requises pour pouvoir accomplir leur travail. « Les nominations manquent de neutralité », a-t-il encore souligné.
Si le mouvement dans le corps des gouverneurs se confirme, quel accueil lui sera-t-il réservé ?