Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a eu une communication téléphonique avec l’ancienne députée Nidaa Tounes et présidente de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe), Bochra Belhaj Hmida. C’est ce qu’a annoncé le parti islamiste via un communiqué rendu public le 2 octobre 2020.
Lors de cette communication, Ghannouchi a fait part à Belhaj Hmida de sa solidarité face à la campagne de dénigrement menée à son encontre. Une campagne dont l’un des principaux instigateurs était le député de la Voix des agriculteurs, Fayçal Tebini. Ce dernier avait méprisé la militante pour avoir défendu sa position défavorable à la peine de mort au cœur de la polémique du meurtre de la jeune Rahma.
Tebini avait, en effet, offensé l’avocate en disant qu’elle était pour l’abolition de la peine capitale car elle ne risquait pas d’être violée. Ainsi, un groupe d’avocats ont porté plainte contre l’élu pour outrage.
Il convient de signaler que pour le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, le crime odieux commis par l’assassin de Rahma méritait la peine de mort, toujours en vigueur en Tunisie.
Saïed a, par ailleurs, affirmé que certains pays ayant aboli cette peine l’appliquent lorsqu’il s’agit d’une personne qu’ils veulent éliminer.
Et d’ajouter que l’assassin ne méritait pas la grâce d’autant plus qu’il avait déjà commis un meurtre et a été gracié.
Notons que le criminel avait été arrêté le 25 septembre dernier. Portée disparue depuis 4 jours avant l’appréhension du coupable, le cadavre de la jeune Rahma a été découvert sur la route reliant la Marsa à Ain Zaghouan. Elle a été violée puis égorgée.
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