(Vidéo) Ce qui ne va pas dans la consultation populaire voulue par Kaïs Saïed

Depuis son entrée en fonction depuis la mi-janvier 2022, la plateforme de la consultation populaire voulue par le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni quelque 52 000 personnes.

Pour un groupe de jeunes travaillant au sein de l’association Sciences et Technologies, il s’agit d’une excellente initiative incitant à participer à la chose publique. Toutefois, elle est encore loin d’attirer tous les Tunisiens, d’autant plus que certains compatriotes ont du mal à saisir l’utilité de la plateforme.

Dans tous les cas, selon les jeunes interrogés par le journaliste de Réalités Online, Riadh Sahli, il est important que les participants à la consultation fassent valoir les lacunes qui touchent les secteurs vitaux de la Tunisie, comme l’éducation et la santé. Ils doivent aussi faire part de leurs préoccupations.

Un problème de communication et d’accès au numérique

Pour sa part, le professeur universitaire et le spécialiste en communication, Sleheddine Dridi, rappelle que le lancement de le plateforme constitue un choix politique. Un tel travail nécessite de longs préparatifs sur le plan communicationnel. Or, selon l’expert, les pouvoirs publics ont rencontré un échec total sur ce plan.

« On n’a pas pris en considération le contexte politique et mental, encore moins le véritable état de la société. Ces lacunes portent, notamment, sur l’enracinement de la culture numérique et sur les difficultés d’accéder aux nouvelles technologies. L’analphabétisme numérique empêche la cible de la consultation populaire de l’utiliser », a-t-il encore expliqué.

Travail journalistique, réalisation et montage : Riadh Sahli

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