L’affaire des insitituteurs douteux, exerçant dans deux écoles primaires dans la délégation de Chorbane à Mahdia (les écoles de Mzehda et Chouachine), fait encore couler de l’encre. Pour rappel, trois instituteurs exerçaient leurs fonctions en portant des qamis – habits afghans – et, selon les témoignages et notre consœur de Radio Monastir, ils séparent les filles des garçons.
Le délégué régional de l’éducation, Mongi Manser, est revenu sur le sujet dans Allô Moudir au micro de Hamza Belloumi ce mercredi 3 mars 2021. « Fin janvier 2021, j’ai été notifié par un inspecteur de l’éducation au sujet des habits communautaires portés par trois ou quatre professeurs. Les visites d’inspection ont prouvé les faits, ce qui nous a amenés à contacter le ministère de l’Éducation en vue d’effectuer des inspections administratives et financières », a-t-il expliqué.
Des récidivistes
Le délégué régional explique que les rapports des inspecteurs ont montré qu’il n’y avait pas de séparation entre les filles et les garçons dans les salles de classe. Il n’y avait, selon ses dires, qu’une distanciation physique en raison du contexte sanitaire. Toutefois, le port des habits afghans a été prouvés, et ce n’est pas la première fois que les instituteurs fassent parler d’eux pour les mêmes raisons A chaque fois, ils reçoivent une mise en garde, ils changement d’habits puis remettent les vêtements communautaires. « Ils se sont conformés et se sont engagés, verbalement, à changer de vêtements. Ils portaient des qamis avec des blouses blanches et une barbe », a-t-il rappelé. Lundi prochain, souligne-t-il encore, ils seront convoqués par les autorités compétentes.
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#ShemsFm #LaMatinalePubliée par ElMatinale – Shems FM sur Mercredi 3 mars 2021