Considérés comme les oubliés du secteur de l’Éducation, les agents administratifs des structures éducatives entament, ce jeudi 26 novembre 2020, un nouveau jour de grève. C’était, aussi, l’occasion d’organiser un rassemblement devant le siège du ministère de l’Éducation à Bab Bnet. Et pour cause : des accords conclus depuis le 17 mai 2018 avec les pouvoirs publics et qui n’ont toujours pas été appliqués.
La mobilisation, selon les témoignages que les militants nous ont fournis, était très soutenue à Bab Bnet et c’est aussi valable pour la grève présentielle dans les différentes administrations (établissements scolaires, délégations de l’éducation…). Contactée par Réalités Online, Lamjed Hamed, secrétaire général adjoint de la Fédération Générale des agents de l’Éducation, a affirmé que l’autorité de tutelle n’a pas pris contact avec les grévistes depuis le début de la mobilisation. « Il y a une certaine résistance de la part de la présidence du gouvernement et du ministère des Finances. Ils affirment, en effet, que les ressources financières sont limitées. Or, l’enveloppe nécessaire à l’application de nos revendications équivaut à 33 millions de dinars. Il est possible de la répartir sur une période de 4 années », a-t-il encore expliqué, ajoutant qu’il est possible qu’une réunion 5+5 soit organisée mercredi 2 décembre 2020 entre une délégation de l’UGTT et celle du gouvernement. Retrouvez les explications de Lamjed Hamed ci-dessous.