C’est à partir de 2011 que l’on a sérieusement commencer à réfléchir sur la question du terrorisme en Tunisie. Une période marquée par une instabilité politique aiguë et une démocratie naissante et fragile. Neuf ans plus tard, les forces armées tunisiennes – Armée, Garde Nationale et Police – ont gagné en expérience et en efficacité, ce grâce, notamment, à un grand travail de renseignements et à une coopération efficace avec le voisinage de notre pays.
Pour Faycel Cherif, historien et spécialiste dans les questions sécuritaires, le terrorisme a connu deux phases principales en Tunisie : avant 2016 et après 2016. Dans la première, nos forces armées subissaient ce nouveau phénomène de violence qui les visait particulièrement. Après 2016 – notamment suite à l’attaque de Ben Guerdane du 7 mars 2016 -, c’est une nouvelle phase qui a commencé. Grâce l’expérience acquise, les forces tunisiennes ont commencé à mener des opérations anticipatives pour démanteler la présence terroriste. Toutefois, cette approche, purement sécuritaire, demeure insuffisante aux yeux de l’expert. « Elle résout 20% du problème. Le terrorisme est, surtout, une guerre d’idées et d’idéologies », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Réalités Online. Retrouvez l’intégralité de l’interview via le lien ci-dessous.
- Réalisation et montage : Riadh Sahli
- Travail journalistique : Fakhri Khlissa