C’est l’indignation et l’émoi depuis l’assassinat de Georges Floyed, un Noir américain tué par un policier lors d’une arrestation musclée. Dans le monde, les réactions et les condamnations ont été nombreuses au sein de la société civile et des défenseurs des Droits de l’Homme.
En France, aussi, plusieurs manifestations ont eu lieu pour dénoncer ce crime raciste. Toutefois, l’extrême droite française, malgré les faits, a trouvé un moyen de se distinguer. L’ancienne députée du Rassemblement Nationale – ancien Front National – et nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal Le Pen, s’est exprimée dans une vidéo en formulant des propos très discutables : « en tant que blanche et en tant que française, je n’ai pas à m’excuser pour la mort d’un afro-américain aux États-Unis. Je n’ai pas à m’excuser pour la mort accidentelle d’un délinquant, décédé suite à une arrestation qui n’est pas liée à sa couleur de peau mais au crime qu’il aurait commis », a-t-elle lâché.
L’ancienne députée poursuit en soutenant qu’elle ne poserait pas le genou à terre – mouvement symbolique pour dénoncer les crimes racistes – « comme le souhaiterait le ministre de l’Intérieur ». « A travers ce genre de choses, je crois que des groupes militants de Gauche, qui se disent anti-racistes, ne cherchent pas le respect, mais la soumission », a-t-elle encore déclaré.
Des propos qui laissent perplexe et qui ne font que souligner l’xénophobie qui gagne du terrain dans le monde – même en Tunisie -. « En tant que blanche », il est étonnant d’entendre encore ce genre de propos aujourd’hui…
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