L’affaire de l’adolescente de 13 ans mariée à son violeur fait encore parler d’elle, et la confusion règne encore quant à l’issue de cette affaire. Dans une déclaration radiophonique, Ghazi Jribi, ministre de la Justice, a annoncé que la décision de justice prise par le Tribunal de première instance du Kef a été suspendue par le ministère public.
Le procureur de la République auprès du même tribunal, Chokri Mejri, avait affirmé que la décision de justice était « irrécusable ».
« Le juge n’a fait qu’appliquer l’article 6 du code du statut personnel. De plus, le contrat de mariage a été signé sous la supervision du juge auprès du tribunal de première instance du Kef. Il ne peut donc pas être annulé », a-t-il souligné.
D’autre part, ce dernier a rappelé que le violeur ne sera pas sanctionné en cas de mariage avec sa victime, conformément à l’article 227 Bis du code pénal.
L’affaire serait-elle pour autant close ? Pas si sûr, puisqu’il est encore possible de suspendre la décision de justice à la demande du ministère publicen faisant appel de cette décision pour en référer au juge de la famille qui peut faire annuler le contrat de mariage.
65