Le ton est monté d’un cran ces dernières semaines entre journalistes et sécuritaires. Les premiers accusant les sécuritaires de violence et de menaces, les seconds, quant à eux, réaffirment que les journalistes sont des partenaires.
Il semble que les services de communication du ministère de l’Intérieur ont commencé à prendre la chose au sérieux. Comme par hasard, on apprend, dans un communiqué rendu public ce vendredi 2 février 2018 par l’institution, qu’un takiriste a été arrêté à Tebourba, relevant du gouvernorat de Jendouba. Et pour cause : des menaces envoyées à une journaliste via Facebook. Il a aussi tenté, selon la même source, de l’embrigader. « L’affaire est d’une grande importance », peut-on lire dans le communiqué.
Une tentative du ministère de calmer les esprits ? C’est possible. Cependant, son porte-parole, Khelifa Chibani, n’a pas été convaincant ce vendredi 2 février 2018 dans son intervention sur Radio Med. « La presse est notre partenaire », a-t-il assuré, sans pour autant revenir sur les menaces de viol et de violence à l’encontre des journalistes lancées par un sécuritaire syndicaliste .