L’Arab Tunisan Banque (ATB) a récemment été prise pour cible par un hebdomadaire arabophone de la scène médiatique nationale. Ce dernier avait remis en doute les états financiers de la banque au titre de l’année 2021. Aucune de ces accusations n’était fondée. D’ailleurs, sur le plan juridique, la banque n’a rien à se reprocher et elle a gagné face à ses détracteurs.
Ces accusations, pour rappel, ont été publiées le 5 avril 2022. Le journal a affirmé avoir « analysé » les états financiers de l’ATB. Pour cette dernière, ce n’était qu’une tentative de la discréditer. Il faut dire, aussi, que l’analyse des états financiers manquaient cruellement d’expertise… « Le moins que l’on puisse dire de cette « analyse », c’est qu’elle est le fait d’amateurs ne maîtrisant pas les notions les plus élémentaires de l’analyse financière, et dont le seul objectif est de procéder à un règlement de comptes », lit-on dans le communiqué de la banque.
Un litige avec un client… qui est un dirigeant politique
Pourquoi le journal en question avait-il publié l’article ? Selon l’ATB, l’objectif, pour le média, était de protéger ses intérêts. En effet, un litige avait opposé la banque à l’un de ses clients, et il se trouve que celui-ci est un dirigeant au sein d’un parti politique. D’ailleurs, il rédige des articles et publie des vidéos sur le site du journal.
Des procédures judiciaires ont été entamées à l’encontre de l’ATB par ce client. Mais la banque a remporté le procès haut la main. C’est alors que le journal a décidé de s’attaquer à elle une nouvelle fois à travers des informations diffamatoires. La banque rappelle que ses états financiers ont été publiés conformément à la réglementation en vigueur. Tout est en règle donc. Voici sa réponse exacte au journal qui a remis en cause certains de ses chiffres :
Contrairement aux allégations du journal, l’augmentation de capital dont a bénéficié l’ATB a porté sur 28 millions de dinars uniquement, sous forme de certificats d’investissement réservés à l’Arab Bank, et non pas 70 millions de dinars comme faussement indiqué par le journal.
Bien que les produits d’exploitation soient passés de 619,5 millions de dinars en 2020 à 602,7 millions de dinars en 2021, l’ATB a su réduire ses charges d’exploitation de 45 millions de dinars, puisque ces derniers sont passés de 357,5 millions de dinars en 2020 à 312,3 millions de dinars en 2021.
Malgré la situation économique difficile du pays, l’ATB a été en mesure d’atteindre des performances commerciales significatives, avec une augmentation de son PNB de 11%, soit 28 millions de dinars, ce taux représente l’un des meilleurs taux de progression enregistrés dans l’ensemble du secteur bancaire.
Pour ce qui est de la masse salariale de l’exercice 2021, elle a augmenté de 6,5% et ce dans le cadre des accords sectoriels applicables à toutes les institutions bancaires du pays. Ce qui a notamment échappé au journal Acharaa Almagharibi dans sa « pseudo-analyse », c’est que l’augmentation cumulée de la masse salariale de 2020 et 2021 a été déclarée et supportée par l’exercice 2021.
L’ATB a enregistré un résultat négatif net de 68,5 millions de dinars, principalement en raison de l’augmentation du coût des risques ainsi que conformément aux orientations révisées de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) sur les provisions collectives, ce qui a pesé sur le résultat.
Aussi, la politique volontaire adoptée par l’ATB, qui vise à se prémunir davantage contre les risques éventuels pouvant impacter les équilibres financiers de la banque en cette période Post COVID a affecté le résultat de l’exercice 2021.
Par ailleurs, la dégradation de la note de l’ATB par Fitch rating en mars dernier de B- à CCC est due à la dégradation de la note souveraine du pays, car la notation de toute institution est nécessairement, inférieure ou identique à la notation souveraine du pays.
Il convient également de noter que dans le cadre du programme de notation des établissements financiers tunisiens confié à PBR Rating, l’ATB s’est vue octroyée la note de BBB sur une échelle de notation allant de AAA à D. Une note basée sur une évaluation de la solvabilité et, plus globalement, la qualité de la gestion financière de la banque et ce, en tenant compte du soutien de l’actionnaire de référence « Arab Bank ».
Sans trop s’attarder sur « l’article analytique », il est clair que ces tentatives misérables et répétées de la même source visant à discréditer l’ATB ne seront plus tolérées, et l’ATB continuera à refuser de se soumettre aux chantages et aux multiples pressions et à défendre sa réputation et préserver ses intérêts et ceux de ses actionnaires et ses clients. »
Rédaction avec communiqué