Fidèle à lui-même, Slim Riahi ne manque pas une seule occasion pour s’exhiber sur les médias. Réuni, jeudi 14 décembre 2017, avec Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha, et Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif auto-proclamé de Nidaa Tounes, le président de l’Union Patriotique Libre (UPL) a voulu montrer qu’il sait recevoir des invités. Plus que cela : il considère d’ores et déjà son parti comme « un parti au pouvoir ». « Les travaux de la réunion de concertation entre les trois partis au pouvoir se poursuivent », peut-on lire dans un statut publié la soirée du jeudi 14 décembre 2017.
« Un parti au pouvoir », drôle de qualificatif, sachant que le gouvernement d’union nationale ne comprend aucun ministre portant la casquette de l’UPL. A moins que ce ne soit un message codé pour dire qu’un remaniement ministériel serait en vue à travers lequel l’UPL ferait son retour au pouvoir ? C’est probable, surtout qu’Assarih avait annoncé sur son site internet le 10 décembre qu’un remaniement serait en vue, citant ses fameuses sources « très proche de la Kasbah ».
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