Nidaa Tounes fait partie des signataires du Pacte de Carthage, avec l’UGTT, l’UTICA et l’UTICA, qui appellent au départ du gouvernement d’union nationale, Youssef Chahed compris.
Dans l’un de ses innombrables statuts sur Facebook, le directeur exécutif auto-proclamé de Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi, est revenu ce dimanche 27 mai 2018 sur l’exigence (la sienne, en réalité) de son parti. Il considère que c’est la situation économique critique qui nécessite le remaniement de l’équipe gouvernementale. Ajoutés à cela, selon Essebsi Junior, les tensions sociales et le manque de confiance dans la politique. Ces éléments risquent selon lui de mettre à mal notre expérience démocratique.
« La stabilité est une question vitale pour notre pays et ce n’est pas la composition actuelle du gouvernement qui va la garantir. Cette stabilité doit être basée sur un consensus politique, national et global entre les partis et les organisations nationales. La réussite de l’expérience démocratique tunisienne résulte du sérieux des signataires du Pacte de Carthage », a-t-il écrit.
Les points négatifs subis par le pays sont le résultat, selon Essebsi Junior, de la faible action du gouvernement actuel. « La position de Nidaa Tounes n’a pas été formulée sur la base des personnes, mais après une analyse précise de la situation. L’action du gouvernement est devenue le principal élément de l’échec », dit-il encore.
Dans ce contexte, la seule issue possible selon le directeur exécutif auto-proclamé réside dans la coopération entre les signataires du Pacte de Carthage, sous la supervision du président de la République. Ceci va permettre de faire face à toutes les difficultés et à éviter les scénarios de l’échec.
