Près d’une semaine après l’entrée en vigueur de la réduction d’impôt sur les voitures populaires, le scepticisme des citoyens est encore de mise. Dans une déclaration au journal Al Bayan, le président de la Chambre nationale syndicale des agences et des concessionnaires de voitures, Ibrahim Dabbech, considère que la réduction de 5000 TND sur les prix de ces véhicules, promise par le gouvernement, relève de l’impossible, et ce pour plusieurs raisons.
De fait, il faut prendre en compte la baisse du cours du dinar sur le marché des changes selon Dabbech, notamment face à l’euro et au dollar, d’autant plus que l’importation des voitures populaires se fait en devises. « Les indicateurs actuels soulignent que le dinar va encore baisser, ce qui veut dire que l’importation des voitures va coûter encore plus cher », a-t-il expliqué.
La même hypothèse, rappelons-le, a été soulevée par Mehdi Mahjoubi, membre du bureau exécutif de la même chambre. « Il est difficile de fixer les prix. Avec le cours actuel du dinar, ces prix devraient varier entre 21 000 et 29 000 TND, et ils risquent d’augmenter avec la baisse de la monnaie nationale », avait-il déclaré dans La Matinale de Shems FM le 3 janvier 2018.
A titre d’information, la liste des voitures populaires concernées par la baisse d’impôt a d’ores et déjà été publiés le 2 janvier courant.
37