Vous avez dit Arabe et musulman?

Par Hassan Arfaoui

L’ethnie arabe, connue historiquement depuis environ trois mille ans, a expérimenté les cultures et les pratiques religieuses païennes, zoroastriennes, judaïques, chrétiennes… Depuis quinze siècles, elle est majoritairement musulmane.

Cependant, on peut compter parmi les croyants des Arabes de confessions chrétienne et juive.

Aujourd’hui, sur près d’un milliard de musulmans, un cinquième est arabe.

Appartiennent à l’ethnie, peuple ou nation arabe, ceux qui, selon Maxime Rodinson :

– parlent une variante de la langue arabe et considèrent que c’est leur langue «naturelle» ;

– regardent comme leur patrimoine, l’histoire et les traits culturels des Arabes ;

– revendiquent l’identité arabe ou une conscience d’arabité.

Pour Sati Husri “Est Arabe celui qui parle arabe, qui se veut Arabe et qui se dit Arabe”.

L’importance de l’adhésion à l’idéal arabe se retrouve dans cette déclaration de Khatibi : «J’entends par “Arabe” celui qui se dit comme tel, là où il est, dans son histoire, dans sa mémoire, dans son espace de vie, de mort et de survie. Là où il est c’est-à-dire dans l’expérience d’une vie tolérable et intolérable pour lui».

La civilisation arabe est une et plurielle. Ses créateurs furent et sont des Arabes, des arabisés (dont la langue usuelle est l’arabe ou indifféremment le turc, le persan, le berbère…) et des non-musulmans.

Cette civilisation naît de contacts, d’emprunts, d’apports : elle gère et invente un héritage ou l’Islam occupe une part intime non seulement parce qu’il se veut message universel mais aussi parce qu’il vient sacraliser certains traits de culture, en réformer d’autres et souvent s’inscrire dans une continuité de civilisations antérieures.

À ce titre, Hérodote relate, entre autres témoignages de ses voyages, que 1000 ans avant l’Islam, les prêtres égyptiens se rasaient le corps, faisaient quatre ablutions par jour et que tous avaient horreur du porc et pratiquaient la circoncision. Il ajoute «seuls […] les Colchidiens, les Égyptiens et les Éthiopiens pratiquent la circoncision depuis l’origine. Les Phéniciens et les Syriens de Palestine reconnaissent eux-mêmes qu’ils ont appris cet usage des Égyptiens».

 

Les plus anciens témoignages

Ceux que l’Occident désignait il y a peu encore du nom de Sarrasins (en grec Sarakênoi, en latin Saraceni) étaient auparavant appelés Arabes scénites, c’est-à-dire Arabes qui vivent sous la tente (en grec, Skênê). 

Ils s’appelaient eux-mêmes Arabes tout simplement.

Les plus anciens témoignages qui les concernent remontent à environ trois mille ans.

Dès le neuvième siècle avant J.-C., ils auraient influencé le développement historique du Moyen-Orient par la position géographique du pays d’Aribi, situé entre Syrie et Mésopotamie et leur rôle dans la compétition pour le contrôle des routes commerciales qui reliaient le golfe dit aujourd’hui arabo-persique à la Syrie, la Syrie à l’Égypte, l’Égypte à l’Arabie méridionale.

Entre autres sources, Xénophon cite leur participation  à la conquête de la Babylonie aux côtés de Cyrus Ier vers 539 avant J.-C.

Le «Roi des Arabes» mentionné par Hérodote, aurait occupé le Hidjaz septentrional, entre 500 et 300 avant J.-C., c’est-à-dire la colonie des Minéens qui eurent les Nabatéens pour successeurs.

Au cours des siècles, la définition des Arabes recouvre des réalités fluctuantes. Déjà, à l’époque préislamique, elle désigne les populations de l’Arabie, distribuées en tribus surtout nomades dont certaines avaient commencé à pénétrer les steppes de Syrie et de Mésopotamie et dont d’autres, sédentaires, sont issues des civilisations de Sa’ba, Ma’in, Qataban, Hadramut (c’est -à- dire au sud, sur les terres de l’actuel Yémen). Mais c’est sur l’usage d’une langue que s’appuie principalement la délimitation du monde des Arabes. La question de la langue est au coeur de l’identité arabe.

 

L’Arabie avant le 7ème siècle

De la mer au désert

L’Arabie est une île (Jazîrat) selon le mot des Arabes, au sens d’une terre coupée des autres : un sous-continent aride séparé de l’Afrique et de l’Asie par la mer et de la Méditerranée par le désert.

De cette terre difficile, les Arabes avec obstination ont fait un carrefour de relations culturelles et économiques internationales. Ils l’ont également dressé comme un refuge, une retraite périlleuse à atteindre pour leurs adversaires, ou après leurs coups de force, par leurs poursuivants. 

Ici, tous les déplacements sont un risque, un affrontement avec les traîtrises du sable, des vagues, des prédateurs de toutes sortes. 

Trois ensembles se juxtaposent. 

Tout au long de la mer Rouge, le Hijâz compose une haute barrière montagneuse. Au sud, s’étend l’Arabie heureuse, qui reçoit les pluies de mousson, le pays des senteurs et de l’encens. Dans l’angle des ces deux axes, se tient le plateau, le Najd, couvert de dunes et d’amas de rocailles.

Sur une superficie grande comme quatre fois la France, l’eau est rare. Les rivières sont fugitives ; les points d’eau et les puits sont d’autant plus préçieuses que jalousement gardés. 

A l’exception du sud où les populations se sont fixées, l’Arabie se confond avec le désert et celui-ci a imposé sa marque sur les modes de vie des Bédouins nomades. La frugalité et la sobriété caractérisent leur quotidien.

L’alimentation se résume à quelques crudités, aux laitages et plus rarement à la viande. Et surtout, il faut inlassablement se mettre en mouvement, passer de campements en campements, suivre les circuits des maigres pâturages et des oasis selon un fragile équilibre menacé par la sécheresse.

Le chameau est la providence du nomade. Il apparaît en Arabie vers le 14ème siècle avant l’ère chrétienne, comme animal de transport, comme monture et comme condition de survie. Il fournit laine, cuir, viande, combustible (la bouse), boisson dans les conditions extrêmes (sang et urine). La littérature exalte cette bête capable de couvrir 300 km en une journée et de lever des charges de 300 kg.

 

Nomades, sédentaires, citadins

Aux marges du désert et dans les oasis se tiennent des groupes sédentaires qui entretiennent avec les Bédouins des relations obligées et consenties. Les échanges concernent les biens nécessaires. Les premiers fournissent aux seconds des dattes, des vêtements, quelques objets manufacturés qui sont troqués contre des bêtes et surtout contre une protection. 

Les nomades assurent les oasiens contre les raids des autres nomades. Ils protègent les biens de quelques uns et convoitent le reste. Ce contrat s’applique aux caravanes qui ne peuvent refuser les guides et les escortes.

Les convois attirent les tribus nomades. Elles sont nombreuses et incontrôlées, miséreuses et orgueilleuses. Par nécessité de survie, elles pratiquent la razzia selon un code de l’honneur qui évite, si possible, la mort d’homme et le rapt des femmes et des enfants pour ne pas s’exposer au droit de la vengeance. Le coup de force est rapide et circonstancié, il s’agit de capturer le bétail d’autrui, les biens légers qui font défaut aux moments de précarité et d’éviter les dérives vers la guerre.

L’historiographie arabe, notamment khaldounienne, ne cesse d’opposer la fidélité et le bon vouloir des sédentaires et l’opportunisme des Bédouins, ou leur sens du gain, comme leur refus à combattre sans risque, ou enfin leur inculture.

La figure du nomade, guerrier monté, pasteur et errant, évoque la liberté totale et le dénuement, elle exagère la fierté de l’apparence et de l’appartenance. L’aridité et l’aristocratie se contredisent et s’accordent pour jouer sur le registre de l’honneur et de l’hospitalité. Plus tard, la distinction coranique entre gens du livre (les citadins et les villageois fervents) et gens de l’épée (les nomades intéressés au butin) viendra redire la difficulté à fédérer les nomades et à faire taire leur tradition de la dissidence et du défi.

Mais matériellement et économiquement, les sous-ensembles sont solidaires et dépendants. La disparition du sédentaire entraînerait celle du nomade qui a besoin d’installations fixes, du commerce urbain, d’une production agricole minimale. Les nomades en remontrent aux cultivateurs et aux marchands, pour vaincre leur réticence, mais sans pouvoir ni les soumettre entièrement, ni moins encore les éliminer.

Dans cette société sans police, ni loi écrite, les équilibres entre les parties sont fragiles et le système des valeurs règle les rapports.

 

Organisation sociale et valeurs

En ce temps, l’individu ne se revendique pas spontanément comme sujet autonome : la vie communautaire est la condition de la vie de chacun. Le terme de tribu résume mal la subtilité des subdivisions et des associations des hommes.

Le groupe de base réunit les gens qui se réclament d’un ancêtre commun. Lorsqu’il atteint une certaine importance numérique, il n’est pas rare qu’il se subdivise selon le même principe, car le désert n’est pas propice au mouvement des grands groupes ; par contre, il faut pouvoir y nouer des alliances temporaires, connaître les contentieux et les affinités. La mémoire des généalogies, des mariages, des filiations devient alors un instrument de stratégie. 

La tribu fusionne les familles élargies qui en constituent les unités et qui, sous l’autorité d’un individu, réunit les descendants mâles et leurs propres familles. Un double principe codifie l’organisation de la famille élargie : la transmission de l’identité par le père, la transmission de l’autorité au premier né des mâles. La coutume délègue à l’oncle paternel un droit de préséance sur son frère au sein de la grande famille. L’oncle maternel joue également un rôle déterminé dans la mesure où il représente l’ascendance mâle du côté de la mère.

Les alliances reposent sur le plus primordial des liens, le sang et donc sur la progéniture et par nécessité, le mariage. 

Germaine Tillion (Le harem et les cousins, 1966) rapporte ce jugement confié par un vieux savant marocain “ Les gens aiment épouser la fille de leur oncle paternel, comme ils aiment manger la viande de leur élevage.”  Consommer de la viande est désormais bien ordinaire.  Mais, le contexte était autre : donner à manger n’est pas nourrir, mais partager de la nourriture, prouver que l’on peut assumer la survie des parents et d’autrui, bref manifester son aisance et son pouvoir à obliger autrui, d’abord les proches.

Alors,  éviter que le patrimoine ne se disperse, aller vers le connu (sa source, son lieu, les siens) est une garantie de sûreté et de sauvegarde des plaisirs domestiques.

L’autorité et le prestige de chaque chef de tribu se basent sur le principe d’égalité et la cohésion sociale doit être ravivée en permanence par la largesse, l’affabilité ou la force. Mais certains sont plus riches que d’autres et s’imposent comme arbitres des voisins, des alliés, des clients. Mais, il suffit d’une sécheresse ou d’une révolte pour que revienne l’égalité de la misère. Alors toutes les alliances et les allégeances sont rompues. Les valeurs, comme facteur d’économie de la violence, autorisent d’autres recompositions.

Lorsque la puissance n’est pas à hauteur des prétentions, la coutume (sunna) se réaffirme. Le cheikh (vénérable) et son conseil redoublent de rouerie  et de conformisme face aux codes d’origine : il est préférable que les décisions les plus délicates soient le résultat du plus grand consensus (ijma) et du respect des ancêtres.

Dans son Mahomet (Seuil, 1961), Maxime Rodinson montre que les membres de ces différentes tribus dispersées, cherchaient à se conformer à un idéal moral qui leur était propre et dans la formation duquel, la religion ne jouait aucun rôle.

L’homme modèle était doué au plus haut point de la muruwwa (au sens d’humanisme, tel que Hichem Djaït le définit). Cette qualité comportait le courage, l’endurance, la fidélité à son groupe et à ses obligations sociales, la générosité et l’hospitalité. Le sentiment qui le poussait à se conformer à cet idéal était celui de l’honneur (Erdh).

Ces idéaux qui étaient autant de forces d’organisation de la vie sociale et personnelle, aboutissaient à l’homme qui était la valeur suprême pour l’homme. 

Le clan est une sensibilité, un orgueil. La violence n’est jamais loin et la seule protection qui reste, dans ce cas, est la loi du sang (une vie pour une vie), la vendetta, selon le terme arabe Tha’r : chaque vie prise doit être vengée par le clan, sous peine d’une honte inoubliable et collective. Le sens de l’honneur, le sentiment de la liberté ne sont pas propres à la société arabe, mais ils sont au cœur de son fonctionnement.

Dans ce paysage communautaire accidenté, une tribu plus puissante que les autres contrôle, par la ruse et par la force, La Mecque. Elle monnaie la sécurité des voyageurs et le “calme” des tribus voisines. Il s’agit des Quraich dont les privilèges sont nombreux et à laquelle Muhammad, prochain prophète de l’Islam, appartient par un modeste lignage paternel.

 

La Mecque 

A l’origine, la ville n’est qu’une tribu fixée, avec, aux alentours, sa clientèle.

Elle est bien située, à 80 km de la mer, dans la gorge d’une chaîne montagneuse, dans un monde désert de 300 000 km2 où les hommes sont rares et les conditions d’existence périlleuses.

Par son histoire et sa position, elle se distingue, déjà, comme un centre commercial et comme un sanctuaire.

Lieu d’entrepôt et de translation de marchandises, La Mecque avait commencé, à la fin du VIème siècle, à affréter elle-même les caravanes qui, à travers de multiples territoires de tribus, sur près de 2 000 km, parcouraient d’un bout à l’autre l’ancienne route de l’encens. Cette évolution semble avoir été à l’origine de mutations sociales et économiques accélérées que certaines fractions de la tribu surent maîtriser, tandis que d’autres, quasiment exclues du grand trafic caravanier, se laissaient marginaliser. 

Le phénomène urbain altère déjà les habitudes : les propriétés sont plus facilement fractionnables, les femmes sont plus isolées et moins libres de leurs allers et venues.

Bien protégée et incontournable, La Mecque est un lieu de passage obligé et une relâche privilégiée. Sur le chemin du Yémen à la Palestine, de l’Éthiopie au Golfe persique, la ville voit passer les caravanes et leurs précieux chargements : épices, encens, soieries, bois précieux, armes, perles, ivoire et esclaves. Elle spécule sur des trésors qui voyagent depuis la Chine, le Soudan, les Indes, et jusqu’en Méditerranée où l’on en fait grand usage et où ils seront âprement renégociés.

Il faut imaginer les fièvres, les fortunes engagées, les impatiences, mais également les réseaux de relations et d’échanges qu’engendrent ces activités.

Dans cette ville le commerce est intense, mais on y prie avec autant d’application.

La Mecque d’avant l’Islam est déjà un haut lieu de vénération, un sanctuaire, où se croisent juifs et chrétiens, polythéistes, mazdéens… Le pluriel traduit à peine le foisonnement des croyances. Le christianisme et le judaïsme de ce siècle sont loin de présenter les belles unanimités d’aujourd’hui : les sectes monothéistes pullulent au sein de chaque religion, elles se connaissent, se font la guerre, se reconnaissent, se comparent, s’empruntent quelques idées au passage et au besoin. Les polythéistes ne sont pas en reste et les syncrétismes sont déjà à l’œuvre : le bricolage religieux bat son plein.

Ainsi, à La Mecque, le panorama religieux et ethnique, la quête du sens de l’existence, le foisonnement des réponses invitent à toutes les comparer, et à défaut d’être convaincu, d’en adopter plusieurs.

Le voyageur désireux de pratiquer l’offrande avait le choix entre 400 idoles. Plus d’idoles que de jours de l’année, certaines rappellent étrangement les dieux grecs, d’autres les divinités perses… l’une s’appelait Allât, l’autre Allah (littéralement, Dieu) mais il n’a pas encore la prééminence et, en ce temps préislamique, on lui attribue même une descendance.

Nombre de rites que le pèlerinage musulman codifia plus tard appartiennent à ce moment. La Kaaba, enceinte de pierre avec dans un angle, la Pierre noire, est alors vénérée et les croyants tournaient, comme aujourd’hui, sept fois autour dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.

La Mecque est une foire des choses et une féerie de doctrines. Un havre de retraite où plusieurs fois l’an, la trêve autorisait tous les bénéfices matériels et toutes les controverses religieuses.

Les orateurs et les poètes sont les seuls à s’affronter : par l’éloquence. Les joutes oratoires affinent les propagandes : on vante sa tribu dans la rime que choisit l’adversaire et il faut le terrasser par la réplique, la hauteur des sentiments, l’éloquence.

 

Les forces en présence

A l’aube du 7ème siècle, les Arabes ne sont encore qu’une fraction d’un monde partagé. Dans leur péninsule de steppes et de sables, les langues et les usages sont divers. A l’extérieur, les changements s’accélèrent.

A l’intérieur du sous-continent, les chefs tribaux exercent leur influence à partir de villes oasis. Bédouins et sédentaires nouent des alliances incertaines. Les groupes chrétiens, juifs, païens commercent et se côtoient. Au sud-ouest, l’antique royaume du Yémen vit dans le souvenir d’une puissance perdue.

L’histoire se déroule ailleurs, dans l’affrontement des Byzantins et des Sassanides.

A l’Ouest, Byzance a remplacé Rome. Les rois barbares se sont partagés l’Europe depuis les îles britanniques jusqu’au nord de l’Italie. L’Empire d’Orient conserve les côtes d’Afrique du Nord, l’Égypte, la Grèce, l’Anatolie et l’Italie du sud. Bien que la pensée païenne subsiste et que les querelles doctrinales soient nombreuses, Byzance, comme son Empereur, est chrétienne.

À l’Est, les Sassanides couvrent de leur autorité les territoires actuels de l’Irak et de l’Iran et une partie de l’Asie centrale. Ils sont originaires d’Iran méridional et ont transporté leur capitale à Ctésiphon (Irak central). Les sujets de l’Empire se partagent en chrétiens (nestoriens), juifs, païens, manichéens (de Mani qui entendait fondre en un culte unique les enseignements de tous les prophètes). Afin d’asseoir leur pouvoir, les Sassanides s’attachent à faire revivre l’ancienne religion iranienne : le zoroastrisme (ou mazdéisme). Cette religion, dotée d’un culte et d’un clergé, conçoit le monde comme le champ de bataille où luttent, sous le regard d’un Dieu suprême, les forces du bien et du mal.

Le grand événement est la lutte de ces deux univers. Le Croissant fertile (Syrie principalement) est l’enjeu et le théâtre des opérations. La guerre (et ses trêves) dura de 540 à 629. Les troupes sassanides iront jusqu’à occuper Jérusalem, Antioche, Alexandrie avant d’être refoulées vers 620.

Pour être complète, la description doit encore évoquer deux autres sociétés politiquement organisées.

L’Ethiopie tout d’abord, qui professe le christianisme copte. Le Yémen ensuite dont on a déjà annoncé le déclin et où un paganisme hétéroclite avait progressivement été estompé par les influences juives et chrétiennes venues avec les commerçants.

(Prochain épisode :

 emergence de l’Islam)

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