Dans une déclaration accordée à Réalités Online, le secrétaire général de l’Union générale des étudiants tunisiens, Wael Naouar, est revenu sur la décision du Ministère de l’Intérieur quant à la manifestation de la campagne « Menich Msema7 », prévue pour le 12 septembre 2015 à l’avenue Habib Bourguiba.
« Le refus d’accorder une autorisation à la marche contre le projet de la loi de réconciliation économique est une atteinte à la liberté d’expression. A chaque fois qu’il y a une manifestation pacifique, des menaces terroristes font surface. Ces menaces ne sont qu’un prétexte banal et injustifié et si elles sont vraiment réelles on demande à ce que le ministère de l’Intérieur nous présentes les preuves », a-t-il expliqué.
Il s’agit, selon lui, d’un retour de la dictature et de la tyrannie. « L’état d’urgence ne nous arrêtera pas. Nous avons manifesté sous Ben Ali et Marzouki en état d’urgence et nous manifesterons cette fois sous Béji Caied Essebsi pour défendre les libertés ».
Concernant les partis politiques manifestant contre la loi de réconciliation, Wael Naouar a indiqué qu’ils visent le même objectif avec ceux qui sont pour le retrait de cette loi et la correction du processus de la justice transitionnelle.