Webinaire Kaspersky : Etat des lieux de la cybersécurité en Afrique

Les cybercriminels évoluent et sont désormais capables de déjouer les protections existantes et d’exposer les entreprises à des risques. Regroupant les données sensibles, les utilisateurs et les systèmes d’entreprise pour générer et mettre en œuvre des processus métiers, les terminaux sont particulièrement vulnérables.  A cette occasion, un webinaire sur la cybersécurité a été organisé le 19 novembre 2020, durant lequel des experts Kaspersky de renommée internationale, ont pu présenter l’expérience locale de la solution de protection en Afrique et faire un état des lieux sur les menaces. Ils on également présenté les différents outils proposés par Kaspersky pour accompagner les entreprises dans leur stratégie de cybersécurité.

Etaient présents à cette conférence virtuelle Pascal Naudin, Head of B2B ; Sélim Doucène, Enterprise Account Manager ;  Félix Aimé, chercheur en cybersécurité et Samy Tadjine, Business Manager spécialisé en cybersécurité industrielle.

Le marché africain et ses spécificités en termes de protection des données étaient l’une des nombreuses questions posées aux experts, dont Pascal Naudin, Head of B2B chez Kaspersky qui déclare à cette occasion : «  Le produit spécifique qui fonctionne le mieux aujourd’hui chez nos clients est le «End Point» car historiquement, il s’agit de la première solutions que Kaspesky a développé et commercialisé envers les entreprises. Mais on se rend compte que depuis presque une année, la tendance est en train d’évoluer comme des technologies EDR (Kaspersky Endpoint Detection and Response) qui viennent se greffer aux solutions d’antivirus actuelles ».

Pour info, la solution Kaspersky Endpoint Detection and Response (EDR) offre une visibilité complète sur tous les terminaux du réseau de l’entreprise ainsi que des systèmes de défense avancés, permettant l’automatisation des tâches de routine afin de détecter, hiérarchiser, examiner et neutraliser les menaces et attaques les plus sophistiquées.

Le responsable estime, dans ce contexte, que les menaces sont en perpétuelle évolution et que de ce fait, les outils de protection se sont adaptés à cette évolution aussi bien terme de détection que d’identification et de traitement des malwares et autres menaces « Des solutions spécifiques commencent  à bien être implantées en Afrique. Bien entendu, cela dépend du budget du client et de ses attentes mai globalement, on a pas mal de clients qui optent pour les EDR »  a-t-il ajouté, en précisant  que cette solution va sécuriser encore plus les clients de Kaspersky  « Toutefois, cette protection, qui fait office de couche supplémentaire, ne remplace pas le End Point classique qui combinés, vont plus loin dans la phase de détection » conclut le responsable.

Samy Tadjine, Business Manager spécialisé en cybersécurité industrielle a, de son coté, donné son avis concernant la crise pandémique que l’on vit en 2020 et son lien avec la cybercriminalité, en particulier sur les industries : « Aujourd’hui, bon nombre d’entreprises ont ouvert à la vas vite des connexions à l’extérieur pour leurs employés afin qu’ils puissent gérer la production de chez-eux ou avoir une image de l’état de production ».

Sélim Doucène, Enterprise Account Manager  est quant à lui, revenu sur les enjeux de la cybercriminalité concernant les PME africaines. En effet, il existe au niveau des entreprises situées en Afrique, un changement de mentalité et de la nécessité de faire appel  à ces experts en cybersécurité pour protéger leurs données les plus sensibles.

Il déclare à ce propos : « On constate de tout sur la région Afrique, quelque soit le pays en ayant des entreprises très importantes qui vont acheter des produits pour les particuliers. C’est aussi révélateur d’un manque d’accompagnement ou de prise de conscience face aux dangers de la cybercriminalité. A contrario, il existe des entreprises très matures qui vont se doter des outils récents pour  lutter contre les dernières typologies d’attaques et tout c peut cohabiter sur un même territoire sans problème ».

Pour l’expert, le facteur clé reste l’accompagnement et la sensibilisation des entreprises car ces dernières manquent d’informations et se reposent uniquement sur quelques recrues en interne qui ne sont pas toujours à la pointe. Selon lui, l’important n’est plus d’avoir un antivirus à jour ou pas, mais de sensibiliser à tous les niveaux hiérarchiques, dès le top management.

Samy Ben Naceur

Related posts

Charles-Nicolle : première kératoplastie endothéliale ultra-mince en Tunisie

Affaire du complot : Qui sont les accusés en fuite ?

Une opération sécuritaire inédite : Saisie de plus d’un million de comprimés d’ecstasy (Vidéo)