61 milles documents ont été publiés Vendredi dernier par le célèbre site lanceur d’alerte Wikileaks.
Julian Assange, fondateur du site, s’attaque cette fois ci à l’Arabie Saoudite. Il affirme avoir 500,000documents (Cables) de la diplomatie Saoudienne.
Ces révélations ont créé la polémique dans plusieurs pays, dont la Tunisie, impliqués par ces documents.
Affaire Ben Ali
Une correspondance de 2012, affirme que l’Arabie Saoudite avait contacté le gouvernement de Hamadi Jebali afin de pouvoir mener une réconciliation nationale et ouvrir un dialogue avec le président déchu Zine Abidine Ben Ali.
Le pétrole
Un autre document fuité révèle que l’ex ambassadeur tunisien au Bahreïn, a annoncé en 2012, à la diplomatie Saoudienne la découverte d’un champ pétrolier à grande production.
Ces informations classées secrètes par l’Etat tunisien à l’époque ont été divulguées à l’Arabie Saoudite… Mais dans quel but?
Le secteur médiatique infiltré?
D’autres documents secrets, ont montré que le ministère de la Culture et des Médias saoudien aurait versé d’importantes sommes d’argent à des journaux tunisiens non pas pour les aider à faire face à leurs difficultés financières, mais plutôt pour les obliger à contrer toute publication qui atteint à l’Arabie Saoudite.
Pour sa part Taieb Zahar, président de la Fédération tunisienne des directeurs de journaux, nous a affirmé que si ces révélations sont fondées la fédération ne peut que les condamner.