Le cyber-activiste controversé, Yassine Ayari a déclaré que le tribunal militaire permanent de Tunis a intenté un procès à son encontre pour l’empêcher d’exercer ses fonctions en tant que député à l’Assemblée des Représentants du Peuple après sa victoire aux législatives partielles en Allemagne. Néanmoins, la justice militaire a réagi aux « allégations » dudit blogueur. Dans un communiqué rendu public, le procureur général de la direction de la justice militaire a affirmé que toutes les affaires concernant Yassine Ayari remontent au début de l’année 2017 (deux affaires en mois de mars 2017 (les 2 et 6) et une troisième du 28 avril de la même année), soit avant l’ouverture des candidatures aux élections législatives partielles pour la circonscription de l’Allemagne organisées du 15 au 17 décembre dernier. Les deux affaires de mars 2017 ont été reportées à mars 2018. Le procureur général a donc démenti les dires du blogueur et de son avocat, indiquant que l’institution militaire ne peut en aucun cas être influencée ou manipulée par qui que ce soit. Après toutes ces précisions, Yassine Ayari ne cesse de poursuivre son cinéma en imputant la responsabilité d’un présumé « scandale » au président de la République et au chef du gouvernement alors que son affaire est bel est bien entre les mains de la justice militaire.
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