Le dramatique naufrage du bateau des migrants à Kerkenah a suscité une vague de tristesse, mais aussi de condamnations de la part des acteurs politiques. Yassine Brahim, président d’Afek Tounes, a pointé du doigt la responsabilité des détenteurs du pouvoir.
Dans un statut publié sur sa page Facebook, il dénonce la situation économique difficile et le désespoir de la jeunesse tunisienne qui, selon lui, « nage dans le flou ». « Nous sommes tous responsables, particulièrement ceux qui sont au pouvoir qui refusent de libéraliser l’économie du pays et de créer un climat propice à l’investissement et à l’initiative privée, capable de créer des emplois », a-t-il écrit.
Yassine Brahim poursuit sur sa lancée en affirmant que le pouvoir actuel ne se soucie que des prochaines élections, au détriment des réformes. « Pendant ce temps, la mer est en train d’engloutir nos jeunes ! », a-t-il encore dit.
D’autre part, le président d’Afek Tounes souligne la nécessité de protéger nos frontières des passeurs. « C’est plus important que de surveiller les cafés et les restaurants ouverts pendant le Ramadan !« , a-t-il lancé.